Trois petits tours

Publié le par Antoine Chainas

Où les insectes ne sont pas ceux qu'on croit...

La belle mort : titre d'une bande-dessinée sortie le mois dernier et commise par un petit génie de vingt-quatre piges. Coup d'essai, coup de maître. Entre introspection et post-apo Cronenbergienne, un roman graphique poétique et délicieusement contemplatif. On attend la prochaine collaboration de Mathieu Bablet à Doggybags, toujours aux éditions Ankama dans la collection Label 619 dirigée par Run, avec impatience.

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Où les zombies ne sont pas ceux qu'on croit...

Dissociation cognitive, désorientation exacerbée, chronologie fluctuante, mauvais goût assumé, humour ravageur ; bref, tout pour plaire. Si vous avez des enfants ou une grand-mère atteinte d'insuffisance cardiaque, éloignez-les le temps de la bande-annonce : ça tache.

 

Où le diable n'est pas celui qu'on croit...

Cette semaine, sur les écrans de l'hexagone, déboule aussi la sensation de Gerardmer 2011 : I saw the devil. Kim Jee-Woon, très attendu, signe là un film d'une beauté formelle presque terrifiante. Les interprétations croisées de Byung-hun Lee et de Min-sik Choi, magistrales, servent parfaitement la mise en scène à l'avenant. Même si on se prend à rêver du chef d'œuvre absolu qu'aurait pu être I saw the devil avec vingt minutes de moins (sur cent quarante), on reste quand même abasourdi par la puissance de l'objet. La plongée au cœur de la violence et du plaisir sado-maso qui en découle est sans rémission possible. Éloignez les enfants et les grand-mères ici aussi.

 

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