Infos, retraits, ajouts : gestion de l'information souterraine
Quelques notes concernant mes pérégrinations bloguesques :
Après la suppression révoltante du très intéressant blog d'un Journaliste au Chômage, on m'informe de la disparition soudaine, choquante, bouleversante de celui des Moissonneuses : blog bicéphalo-fétichisto-déjanto-crypto-communisto-littéraire de la plus haute tenue rhétorique qui a eu, parmi moult faits de gloire, le mérite lu et approuvé de parler de l'hybride, du fuck et des books, de Ballard, de Charles Platt, de la collection Gore Fleuve Noir, de L'insurrection qui Vient, de Versus, de Marignac, des éditions Moisson Rouge, des scopitones, de Baudrillard, de Barthes ou même Drieu, voire Sarah Palin. Adieu, donc, veaux, vaches, cochons et êtres humains qui sont souvent les mêmes. Même s'il fait un temps de chiottes par ici et qu'on y voit que dalle, j'ai décidé de porter des lunettes noires pendant une semaine en signe de deuil.
- Eh, attends, mec, enlève tes lunettes, t'as l'air con comme ça : tu connais pas la meilleure ?
On me signale l'arrivée d'un nouveau blog, tenu cette fois uniquement par Jérôme Leroy : ça s'appelle Feu sur le Quartier Général et c'est une excroissance du premier : on va retrouver tout ce qu'on aime. Un peu de mauvaise foi et beaucoup de lucidité, des larmes et du sang, du Lexomil à gogo, des femmes qui font la révolution à poil, et surtout, surtout, une réflexion sur la société, une réflexion sur les livres et l'acte de lecture au sein même de cette dernière, le tout pas piqué des hannetons et assaisonné au poivre rouge et au gros sel.
- C'est le tableau, mec : sur Internet, un qui crève, dix qui naissent, mais rien n'a d'importance. C'est du virtuel. Du vir-tu-el ! Allez, enlève tes lunettes, je t'assure, t'as vraiment l'air d'un con.
Bon, j'enlève mes lunettes... Tiens, en plus je vois ce que j'écris maintenant. Je pointe alors l'excellent blog - entre processus d'écriture et dancefloor technoïde - de l'écrivain aux lunettes jaunes (moins con que mes lunettes noires, indubitablement) : Laurent Fétis, auteur entre autres de La Cervelle Contre les Murs (Gore Fleuve Noir), Le Mal du Double-Bang et Innocent X (Série Noire) ou Lit de Béton (Baleine), dont nous ne louerons jamais assez les vertus thérapeutiques pour lecteurs victimes de prise d'otages littéraire en cure post-syndrome de Stockholm.
Et de même, celui, très éclairant et tout aussi stimulant, de Claro, l'homme qui traduisait plus vite que son ombre. Sur notre sol dont les sillons sont abreuvés, il est, en sus d'être (bon) écrivain lui-même et de diriger le Lot 49 pour le Cherche-Midi, le défenseur acharné et bienvenu de Pychon, Vollmann, Wallace ou Evenson. Rien que ça.
Enfin, je porte à votre connaissance l'éblouissant site dédié au dernier opus de Grégoire Hervier : Zen City, paru au Diable Vauvert. Pour les inquiets, je signale qu'il n'est nullement (ou très partiellement alors) nécessaire d'avoir lu l'ouvrage pour picorer, çà et là, de capitales informations sur l'omniprésence du contrôle de masse - notamment via l'usage intensif des puces RFID - qui nous attend demain et que, cerise sur le billot, nous accepterons, acceptons, avons déjà commencé à accepter sans broncher. Un site (et un roman) qu'il vous faut compulser illico sous peine de passer pour un con auprès de tous vos amis. Surtout si vous gardez les lunettes noires.
Après la suppression révoltante du très intéressant blog d'un Journaliste au Chômage, on m'informe de la disparition soudaine, choquante, bouleversante de celui des Moissonneuses : blog bicéphalo-fétichisto-déjanto-crypto-communisto-littéraire de la plus haute tenue rhétorique qui a eu, parmi moult faits de gloire, le mérite lu et approuvé de parler de l'hybride, du fuck et des books, de Ballard, de Charles Platt, de la collection Gore Fleuve Noir, de L'insurrection qui Vient, de Versus, de Marignac, des éditions Moisson Rouge, des scopitones, de Baudrillard, de Barthes ou même Drieu, voire Sarah Palin. Adieu, donc, veaux, vaches, cochons et êtres humains qui sont souvent les mêmes. Même s'il fait un temps de chiottes par ici et qu'on y voit que dalle, j'ai décidé de porter des lunettes noires pendant une semaine en signe de deuil.
- Eh, attends, mec, enlève tes lunettes, t'as l'air con comme ça : tu connais pas la meilleure ?
On me signale l'arrivée d'un nouveau blog, tenu cette fois uniquement par Jérôme Leroy : ça s'appelle Feu sur le Quartier Général et c'est une excroissance du premier : on va retrouver tout ce qu'on aime. Un peu de mauvaise foi et beaucoup de lucidité, des larmes et du sang, du Lexomil à gogo, des femmes qui font la révolution à poil, et surtout, surtout, une réflexion sur la société, une réflexion sur les livres et l'acte de lecture au sein même de cette dernière, le tout pas piqué des hannetons et assaisonné au poivre rouge et au gros sel.
- C'est le tableau, mec : sur Internet, un qui crève, dix qui naissent, mais rien n'a d'importance. C'est du virtuel. Du vir-tu-el ! Allez, enlève tes lunettes, je t'assure, t'as vraiment l'air d'un con.
Bon, j'enlève mes lunettes... Tiens, en plus je vois ce que j'écris maintenant. Je pointe alors l'excellent blog - entre processus d'écriture et dancefloor technoïde - de l'écrivain aux lunettes jaunes (moins con que mes lunettes noires, indubitablement) : Laurent Fétis, auteur entre autres de La Cervelle Contre les Murs (Gore Fleuve Noir), Le Mal du Double-Bang et Innocent X (Série Noire) ou Lit de Béton (Baleine), dont nous ne louerons jamais assez les vertus thérapeutiques pour lecteurs victimes de prise d'otages littéraire en cure post-syndrome de Stockholm.
Et de même, celui, très éclairant et tout aussi stimulant, de Claro, l'homme qui traduisait plus vite que son ombre. Sur notre sol dont les sillons sont abreuvés, il est, en sus d'être (bon) écrivain lui-même et de diriger le Lot 49 pour le Cherche-Midi, le défenseur acharné et bienvenu de Pychon, Vollmann, Wallace ou Evenson. Rien que ça.
Enfin, je porte à votre connaissance l'éblouissant site dédié au dernier opus de Grégoire Hervier : Zen City, paru au Diable Vauvert. Pour les inquiets, je signale qu'il n'est nullement (ou très partiellement alors) nécessaire d'avoir lu l'ouvrage pour picorer, çà et là, de capitales informations sur l'omniprésence du contrôle de masse - notamment via l'usage intensif des puces RFID - qui nous attend demain et que, cerise sur le billot, nous accepterons, acceptons, avons déjà commencé à accepter sans broncher. Un site (et un roman) qu'il vous faut compulser illico sous peine de passer pour un con auprès de tous vos amis. Surtout si vous gardez les lunettes noires.